L’aide à la sylviculture, prévue par les éditions 2015 et 2016 de Dynamic Bois, doit faire l’objet de contractualisations en 2017.
C’est courant 2017 que doit intervenir, estime l’Ademe, la signature des contrats avec les bénéficiaires de Dynamic Bois, pour ce qui est du volet de l’amélioration des peuplements forestiers. L’agence a conduit deux appels à manifestation d’intérêt Dynamic Bois, en 2015 et 2016, en vue de mobiliser du bois énergie et, par ricochet, de dynamiser la sylviculture.
La contractualisation avec les porteurs de projets s’est déjà matérialisée pour les deux autres volets que sont l’animation visant à la mobilisation du bois, d’une part, et l’investissement en matériel, d’autre part.
Concernant l’aide à la gestion sylvicole, la mise en œuvre des projets requiert plus de temps. C’est ce qu’explique Rémi Chabrillat, directeur productions et énergies durables à l’Ademe :
« L’Ademe ne disposant pas des moyens matériels pour gérer des aides destinées à des milliers de propriétaires forestiers, nous sommes en train d’identifier les circuits financiers entre le ministère de l’Environnement, l’Ademe et l’Agence de services et de paiement (ASP). C’est un projet de longue haleine. Si cela prend du temps, c’est aussi dû à une dimension juridique européenne qui n’est pas de notre fait. »
Opérateur de l’État, l’ASP a pour mission de gérer les aides publiques et leur versement.
Que ce soit pour l’édition 2015 de Dynamic Bois ou celle de 2016, le paiement des aides à la sylviculture doit intervenir en 2017. Dynamic Bois compte, au total, plus d’une quarantaine de projets lauréats.
C. C./Forestopic
Ademe : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
Sur le même sujet : Régénérer les forêts et mobiliser du bois: panorama des projets Dynamic Bois 2016
