L’AICB intègre l’UICB en portant un double enjeu, la nature renouvelable des matériaux biosourcés et leur capacité à stocker du carbone.
L’Association des industriels de la construction biosourcée (AICB) devient membre de l’UICB, Union des industriels et constructeurs bois.
Ce faisant, Olivier Joreau, président de l’AICB, entend porter un double enjeu. D’une part, « tout comme cela a été fait pour l’énergie, nous devons maintenant distinguer les matériaux non renouvelables des matériaux renouvelables », affirme-t-il. Et d’autre part, il s’agit de « valoriser le stockage du carbone biogénique dans les matériaux renouvelables et le faire valoir clairement dans la future réglementation ».
Le bois et, plus largement, toutes les matières d’origine végétale, chanvre, lin ou même papier, comptent parmi les matériaux d’intérêt pour l’AICB. La construction les intègre notamment comme des isolants (en panneaux, en rouleaux ou en vrac) ou des éléments d’aménagement intérieur (revêtements…).
Le carbone biogénique fait référence au carbone stocké par les arbres, les plantes, lors de leur croissance, incluant le processus de photosynthèse.
L’UICB compte aujourd’hui 12 membres. Cette union professionnelle est née du rapprochement, en 2016, du syndicat de la construction bois Afcobois et de la fédération de l’industrie bois construction (FIBC).
L’AICB vient elle-même de changer de nom. Créée en 2009, elle se dénommait jusqu’en 2017 Association syndicale des industriels de l’isolation végétale (ASIV). Ses membres comptent une dizaine d’usines en France et revendiquent 8 % du marché national de l’isolation.
C. C./Forestopic
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