Increase invite le bois dans la chimie «verte»

Increase invite le bois dans la chimie «verte»

La biomasse lignocellulosique, dont les résidus de bois, est l'une des thématiques d'Increase, nouveau réseau de recherche sur la chimie.

 

Les résidus de bois issus des scieries font partie des gisements de biomasse encore peu exploités par la chimie, au même titre que les déchets de l’agriculture ou même les épluchures de légumes. Plusieurs substances, comme les polymères ou les solvants, arômes ou agents épaississants utilisés par l’agroalimentaire, peuvent être générées à partir des composés carbonés issus de la biomasse.

Le réseau Increase que vient de lancer le CNRS avec le soutien de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (1,165 million d’euros), doit favoriser la collaboration de quelque 200 chercheurs issus de huit laboratoires de recherche et des industriels de la chimie (cosmétique, agroalimentaire et détergence).

Le but est de développer une chimie « verte » utilisant, entre autres, la biomasse lignocellulosique comme le bois ou la paille. Cette voie vers une chimie plus soutenable est cependant pavée de défis parmi lesquels le caractère solide de la biomasse lorsque la pétrochimie par exemple traite des produits liquides ou gazeux. Increase souhaite également promouvoir l’éducation des jeunes chercheurs et la diffusion des connaissances sur cette approche de la chimie.

Martine Chartier/Forestopic

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