La forêt couvre quelque 40 % de l’espace alpin. Dans l’ouvrage Alpes sauvages, se déploient de multiples essences parmi lesquelles des feuillus.
La fin de l’année annonce l’arrivée de beaux livres tout comme l’automne la chute des feuilles. Christel Leca, journaliste spécialisée dans l’environnement, signe, avec l’agence photo Biosphoto, un bel ouvrage Alpes sauvages. Entre minéral et végétal, les versants recèlent une multitude d’espèces que l’on nous montre et que l’on nous décrit.
Le livre se consacre notamment aux « bois sauvages ». Ces pages donnent à voir des arbres et forêts de part et d’autre des frontières. Les forêts couvrent quelque 40 % de l’espace alpin.
Les essences sont multiples. Parmi les feuillus, le bouleau, le frêne et les érables (sycomore ou plane) ont remplacé d’anciens espaces agricoles. Sur les pentes où les températures sont douces, les essences à larges feuilles ont prospéré et l’on y découvre des chênes verts, des chênes rouvres ou pubescents, des noisetiers et des micocouliers.
Le maître des montagnes de moyenne altitude est le hêtre, indique l’auteur. Les racines souvent superficielles courent sous la mousse, semblables à des formes animales. La hêtraie toujours exploitée pour les usages de chauffage, parquets, escaliers…, est entretenue.
Certaines de ces forêts ont retrouvé un état presque naturel, dans la mesure où leur exploitation n’est plus assurée de façon permanente. Des lieux qui abritent une faune et une flore riche et variée. Le plaisir est grand de se promener dans ces forêts de montagne.
Martine Chartier/Forestopic
Pour aller plus loin :
Alpes Sauvages, éditions Glénat, novembre 2016, 160 pages, 275 x 328 mm, 39,50 euros.