Trophée Jean-Paul Lanly, prix Clément Jacquiot, médailles… l’Académie d’agriculture vient de récompenser des entreprises du bois, ainsi que des travaux portant sur la forêt.
L’Académie d’agriculture de France a désigné, le 5 octobre 2016, les lauréats de plusieurs prix. Initiatives sur le bois et travaux sur la forêt se voient distingués.
Le trophée Jean-Paul Lanly récompense des entreprises ou organismes consommateurs de bois français. Les lauréats 2016 en sont :
– Emballages Martin (catégorie « petites entreprises »), implanté dans les Deux-Sèvres et spécialisé dans l’emballage ;
– Josso (catégorie « moyennes-grosses entreprises »). Cette société bretonne est active dans le sciage de résineux (100 % français) et dans la fabrication de palettes.
La remise du trophée Jean-Paul Lanly 2016 doit se dérouler lors du colloque « De nouvelles perspectives pour les plantations forestières ».
Le prix Clément Jacquiot revient, en 2016, à Philippe Riou-Nivert pour sa collection « Les résineux » en trois tomes. Philippe Riou-Nivert est ingénieur forestier au Centre national de la propriété forestière-Institut pour le développement forestier (CNPF-IDF). Le prix Clément Jacquiot est attribué, tous les 3 ans, à l’auteur d’un ouvrage de biologie végétale.
La médaille de vermeil 2016 est notamment décernée à Alain Berthelot, pour son action en faveur du peuplier – à l’Afocel puis au FCBA –, en termes de transfert du progrès génétique et d’amélioration de la sylviculture.
Parmi les lauréats 2016 de la médaille d’argent, Stéphane Guitet a mené une thèse (ONF/INRA) où il propose une nouvelle classification des habitats forestiers de Guyane, remarquée pour le nombre de publications et les applications utiles aux gestionnaires qui en ont découlé.
Le prix de mémoire de fin d’études de la fondation Xavier Bernard distingue entre autres, en 2016, Claire Bastick. Son mémoire a porté sur la prédiction de la structure régulière ou irrégulière de peuplements forestiers à partir de données Lidar aéroporté. AgroParisTech, dont elle a été diplômée en 2015, précise que Claire Bastick exerce aujourd’hui comme ingénieur d’études à l’IGN.
La rédaction/Forestopic