Alpes, Islande, Monténégro, Équateur… plongez dans les forêts du monde, avec ces cartes postales numériques, partagées par les internautes en juillet-août 2016.
Les Alpes, on ne s’en lasse pas ! Allons-y, plus précisément dans la région montagneuse du Lautaret et du Galibier, située entre Grenoble et Briançon. Près de 1 500 espèces végétales y sont recensées, selon la Station alpine Joseph Fourier. Les arbres y grimpent jusqu’à 2 000-2 500 m. À cette altitude, se situe la limite entre les étages subalpin et alpin, aussi appelée « zone de combat ». La forêt cède alors la place aux pelouses alpines.
Soleil et grand air dans les Hautes-Alpes :-) #forêt #glacier #Galibier #Lautaret pic.twitter.com/tG0vx2E8np
— Justine Galet (@GaletJustine54) 31 juillet 2016
Et avez-vous pensé à l’Islande ? Réputée dénuée d’arbres, surtout connue pour sa centaine de volcans, l’île est aussi peuplée de forêts. Depuis les années 1950, l’Islande s’est lancée dans une politique active de plantation d’arbres. Vers 1990, elle s’engage dans une stratégie d’afforestation, soit la création de plantations en des espaces non boisés, avant que la crise financière de 2008-2009 ne vienne freiner cette dynamique.
Oui @FournierMeriem @APT_Nancy il y a de la forêt en Islande!! preuve à l'appui pic.twitter.com/JbufM0Ox35
— Greiber (@IsabelleGreiber) 4 août 2016
@Forestopic C'est dans le sud-est de l'Islande, (petite forêt) à Hvolsvöllur exactement
— Greiber (@IsabelleGreiber) 18 août 2016
Mettons le cap à l’est. Destination, le Monténégro. Ce pays des Balkans renferme ce qui est considéré comme l’une des dernières forêts primaires d’Europe, au sein du Parc national de Biogradska Gora. Plus de 80 types d’arbres et buissons y cohabitent sur 16 km2.
Carte postale du parc national Biogradska Gora (Monténégro) qui abrite l'1 des 3 dernières #forêt primaires d'Europe pic.twitter.com/5mSTmZWch6
— Reforest'Action (@reforestaction) 16 août 2016
Un autre réservoir mondial de biodiversité se trouve en Équateur. Et pas seulement dans sa forêt tropicale amazonienne. Notamment, ses forêts andines abritent la réserve écologique de Mashpi, et un projet à la fois touristique et scientifique visant à protéger et à mieux connaître la profusion végétale et animale qui y règne.
Magnifique forêt humide de l'Équateur... Ai bien hâte de continuer à l'explorer! #Mashpi pic.twitter.com/f9cjjAcxZu
— Marianick Tremblay (@MarianickT) 11 août 2016
Mais déjà, certains se tiennent prêts pour le brame du cerf, ce cri retentissant qui marque la fin de l’été ou l’automne, associé à la saison des amours du cervidé.
.@arcenbarrois: observatoires des Essarts en forêt d'Arc en Barrois #ONF #brame @JYCaullet pic.twitter.com/sKttA65oRL
— Arc-en-Barrois (@arcenbarrois) 20 août 2016
Les populations d’ongulés grignoteurs de jeunes pousses d’arbres ou d’écorces posent certes la question de l’équilibre sylvo-cynégétique. Mettre en valeur la faune sauvage des forêts répond aussi à une demande sociale.
Chrystelle Carroy/Forestopic