Les travaux de recherches d’ExtraForEst se précisent et permettent d’imaginer de nouveaux débouchés de la chimie du bois pour la pharmaceutique, la cosmétique, la nutraceutique et les énergies renouvelables. Il s’agit maintenant de changer d’échelle, de structurer la filière et de relever le défi de l’industrialisation.
Les hémicelluloses et la cellulose sont des composantes du bois déjà exploitées pour approvisionner des marchés de masse tels que ceux des biocarburants, des papiers et les cartons, des textiles, de la cellophane, etc. À l’heure où les ressources fossiles s’épuisent, où la réglementation environnementale se fait de plus en plus exigeante et où les consommateurs réclament des produits plus responsables, le bois attire de plus en plus l’attention.
Un futur prometteur se dessine pour les travaux d’ExtraForEst. Si les travaux de recherche réalisés permettent de qualifier, quantifier et localiser les différents extractibles au sein de l’arbre, l’ambition ne s’arrête pas là. Le programme a pour objectif de soutenir l’émergence d’une véritable filière chimie du bois. Des outils destinés aux professionnels sont en cours de création.
Dans quelle mesure la sylviculture peut-elle intégrer le futur débouché de la chimie du bois afin de favoriser la présence d’extractibles dans nos forêts ? Telle est la question que se sont posée les chercheurs du programme ExtraForEst. Il ne s’agit pas de balayer les autres usages du bois ou de déstabiliser les filières existantes, mais d’étudier comment adapter la sylviculture actuelle à de nouveaux débouchés.
Les dernières avancées scientifiques d’ExtraForEst et les récents échanges au sein de ce programme confirment la volonté des acteurs de la filière forêt-bois, élus locaux ou encore chimistes industriels de faire progresser la chimie du bois.
Renouveler les peuplements forestiers est un enjeu essentiel pour les propriétaires forestiers privés. En effet, il est devenu un lieu commun de dire que la forêt française n’exploite que 50 % de sa production biologique. Donc, la forêt privée vieillit : elle remplit moins bien sa fonction de production et donc sa fonction économique, privant la filière d’une ressource locale essentielle.
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