Oubliée des traités européens, la forêt demeure une prérogative des États membres de l’Union européenne. Mais dans la réalité, de nombreuses décisions prises à Bruxelles, en matière d’environnement, d’agriculture ou de politique énergétique, ont un impact sur la gestion des forêts.
Les hémicelluloses et la cellulose sont des composantes du bois déjà exploitées pour approvisionner des marchés de masse tels que ceux des biocarburants, des papiers et les cartons, des textiles, de la cellophane, etc. À l’heure où les ressources fossiles s’épuisent, où la réglementation environnementale se fait de plus en plus exigeante et où les consommateurs réclament des produits plus responsables, le bois attire de plus en plus l’attention.
La régénération naturelle dans les forêts suscite des questions parmi les propriétaires. Comment la mener à bien ? Quels sont les avantages, les risques d’échecs ? Dans son numéro d’avril 2020, Forêts de France répond à ces questions en insistant sur le contexte climatique qui impose de nouvelles techniques et le remplacement des essences en difficulté.
Un futur prometteur se dessine pour les travaux d’ExtraForEst. Si les travaux de recherche réalisés permettent de qualifier, quantifier et localiser les différents extractibles au sein de l’arbre, l’ambition ne s’arrête pas là. Le programme a pour objectif de soutenir l’émergence d’une véritable filière chimie du bois. Des outils destinés aux professionnels sont en cours de création.
Depuis 20 ans et l’arrêt du Fonds forestier national, les financements publics du reboisement ont fondu comme neige au soleil. Mais, la nature a horreur du vide et de nombreux acteurs privés sont venus suppléer l’État. Le numéro de mars 2020 de Forêts de France passe en revue les dispositifs.
Dans quelle mesure la sylviculture peut-elle intégrer le futur débouché de la chimie du bois afin de favoriser la présence d’extractibles dans nos forêts ? Telle est la question que se sont posée les chercheurs du programme ExtraForEst. Il ne s’agit pas de balayer les autres usages du bois ou de déstabiliser les filières existantes, mais d’étudier comment adapter la sylviculture actuelle à de nouveaux débouchés.
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