Le développeur de dirigeables poursuit le développement de son projet industriel LCA60T, lequel doit notamment intégrer le transport de grumes.
Flying Whales a finalisé sa troisième levée de fonds, annoncée durant l’été 2022, pour un montant de 122 millions d’euros.
Des acteurs publics font leur entrée dans son capital, dont l’État français pour un montant non communiqué, via le fonds French Tech Souveraineté*, et la principauté de Monaco, via la Société nationale de financement. Et parmi les nouveaux investisseurs privés, figure Société générale Assurances.
Des entités déjà présentes dans le capital de Flying Whales participent à ce tour de table. Le gouvernement du Québec, déjà actionnaire à hauteur de 25 %, réinvestit ainsi à due proportion, par l’intermédiaire d’Investissement Québec. Également, Air Liquide Venture Capital (Aliad) et le groupe ADP (Aéroports de Paris) renouvellent leur apport.
Pour Flying Whales, c’est la dernière des trois étapes de son plan de financement en fonds propres, après une deuxième levée de fonds de 30 millions d’euros en 2019, précédée de la première, d’un montant de 10 millions d’euros, en 2017.
L’usine d’assemblage néo-aquitaine doit entrer en construction courant 2023 (et non plus 2022). De plus, l’année 2023 est celle d’une filialisation annoncée avec, en perspective, la création de deux entités, Flying Whales Industry, le constructeur du LCA60T, et Flying Whales Services, l’opérateur exploitant.
Avec un aéronef à propulsion hybride puis, à terme, 100 % électrique, comprenant notamment une pile à combustible à hydrogène, l’entreprise ambitionne d’impulser « une nouvelle ère industrielle du transport cargo bas carbone », notamment pour le bois.
C. C./Forestopic
* Dispositif entrant dans le cadre du programme « France 2030 », piloté par le Secrétariat général pour l’investissement et géré par Bpifrance.