Dans les espaces forestiers, agricoles, urbains…, le programme Nature 2050 vise à financer des actions de restauration et d’adaptation des écosystèmes au changement climatique.
Financer la restauration de la biodiversité et l’adaptation au changement climatique dans les espaces forestiers et agricoles, les villes, les zones humides, les continuités écologiques. C’est l’objet de Nature 2050, le programme lancé, le 18 octobre 2016, par CDC Biodiversité, filiale du groupe Caisse des Dépôts.
L’investisseur veut en faire un programme post-COP 21, dans la foulée de l’accord de Paris sur le climat. Il annonce dans un communiqué :
« Les actions de restauration de la biodiversité seront menées avec ceux qui vivent dans les territoires et contribuent à les faire vivre : agriculteurs, forestiers, collectivités, organisations professionnelles, entreprises, etc. »
Des entreprises volontaires financent les projets, en priorité en France. À chaque fois qu’elles versent 5 euros, 1 m2 de territoire bénéficie du programme jusqu’en 2050. De premières entreprises adhèrent au dispositif, dont le fonds d’investissement Alter Equity, Immobilière 3F, ou l’opérateur de transport en commun Transdev (détenu par la CDC et Veolia).
Nature 2050 identifie, met en œuvre et suit les projets en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, France Nature Environnement (FNE) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
Plusieurs initiatives entrent déjà dans le cadre de Nature 2050, par exemple la réhabilitation de la forêt Saint-Jean du Gard – dépérissant –, ou l’adaptation au changement climatique du bois de Grâce avec l’Epamarne, en Seine-et-Marne.
Modification de gestion forestière, plantation d’arbres, de haies, d’essences adaptées, ou gestion de « forêt urbaine », comptent parmi les actions pouvant s’intégrer dans le programme.
La rédaction/Forestopic
