Le pôle de compétitivité Fibres-Énergivie se lance dans la formation professionnelle sur les matériaux biosourcés et la maquette numérique pour le bâtiment.
« Nous n’avons pas trouvé de formation sur les matériaux biosourcés, ni sur la maquette numérique pour le bâtiment ou BIM. Aussi, nous avons décidé de les construire nous-mêmes. »
Ainsi, Jean-Luc Sadorge, directeur général de Fibres-Énergivie, présente-t-il les formations courtes, lancées par ce pôle de compétitivité, lors de la 7e édition du Forum international bois construction, organisé à Épinal et Nancy du 5 au 7 avril 2017.
Pour la construction et rénovation avec des éléments biosourcés, tels que bois, paille ou chanvre, il s’agit de démystifier ces matériaux « qui font un peu peur, car ils sont encore mal connus », selon Jean-Luc Sadorge. Trois modules, d’une durée de 2 ou 3 jours, s’adressent respectivement aux maîtres d’ouvrage publics et privés, aux maîtres d’œuvre (architectes, bureaux d’études ou de contrôle), aux entreprises du bâtiment. Ces sessions traitent du potentiel et des limites du biosourcé et de sa mise en œuvre.
Quant au BIM, il fait l’objet de deux types de formation, l’une à distance, d’une durée équivalente à 1 jour et l’autre, sur 5 jours. L’objectif ? S’initier aux enjeux de la maquette numérique ou pouvoir instaurer une démarche intégrant le BIM dans la conception. Fibres-Énergivie projette, de plus, la création d’une plateforme sur le numérique et le bâtiment, d’ici à début 2018.
La formation professionnelle est un nouveau métier pour ce pôle de compétitivité dédié au bâtiment et aux matériaux durables. Basé à Strasbourg, en région Grand Est, il compte parmi ses activités principales l’accompagnement des projets de recherche et développement collaboratifs.
Ces parcours de formation, commercialisés par la chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Vosges, s’appuient sur des partenaires académiques, dont l’université de Strasbourg, l’école Enstib, le Critt bois, l’école d’architecture de Strasbourg (Ensas). Elle a reçu une aide de 100 000 euros, provenant d’UPM France, du département des Vosges et de l’agglomération d’Épinal.
C.C./Forestopic