Feux de forêt: la France active la solidarité européenne

Avec le service numérique Copernicus, la Commission européenne peut prévoir les risques d’incendies de forêt
Avec le service numérique Copernicus, la Commission européenne peut prévoir les risques d’incendies de forêt (crédit de l’illustration: EFFIS – Copernicus. OpenStreetMap, Mapzen)
Feux de forêt: la France active la solidarité européenne

Après l’Italie, c’est la France qui fait appel à la solidarité européenne pour contenir les feux de forêt.

 

La France a sollicité l’Union européenne, le 25 juillet 2017, pour lutter contre les incendies de forêt en Corse et sur la Côte d’Azur. L’Italie a répondu aussitôt à l’appel.

« La solidarité fonctionne à merveille au sein de l’Union », s’est empressé de saluer Christos Stylianides, commissaire européen chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises. Un avion transalpin avait procédé, le jour même, à 22 premiers lâchers d’eau en 2 h 20 de vol pour contenir le feu de Biguglia en Corse, précisent nos confrères de Bruxelles2.

Au début du mois, la France avait apporté son aide à l’Italie. « Trois avions avaient été dépêchés dans le Sud de la péninsule », précise-t-on au Centre de réaction d’urgence de la Commission européenne. L’Union européenne finance 85 % des frais de transport, les coûts d'intervention restent à la charge du pays intervenant, y explique-t-on.

Le mécanisme européen de protection civile (MEPC) est opérationnel 24 h/24, et coordonné depuis Bruxelles. Quelque 300 crises ont été gérées depuis sa création en 2001, partout dans le monde et aussi bien des catastrophes naturelles que des crises sanitaires. La Grèce en 2015 et le Portugal en juin 2017, face à des feux de forêts, avaient bénéficié de ce mécanisme de solidarité.

Avec le service numérique Copernicus, la Commission européenne est, par ailleurs, en mesure de prévoir les risques d’incendies de forêt, à l’échelle planétaire. En outre, Copernicus présente l’intérêt de centraliser et de traiter les données sur les occupations des sols et du couvert végétal.

François Delaunay/Forestopic

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