La forêt française a la capacité de satisfaire une augmentation des récoltes de bois, à hauteur de 20 millions de mètres cubes supplémentaires par an, selon une étude réalisée par l’IGN et le FCBA.
Une étude réalisée par l’IGN et le FCBA présente les disponibilités en bois d’origine forestière et populicole (peupliers) pour l’industrie et l’énergie à l’horizon 2035.
Leurs auteurs ont opté pour deux scénarios de la gestion forestière. Ces scénarios ont été établis pour chaque type de peuplement, définis comme la combinaison entre une essence cible, une zone géographique et une catégorie de propriété. Une gestion durable et réaliste autorise une augmentation importante de la récolte à l’horizon 2035, souligne l’étude, jusqu’à 20 millions de mètres cubes supplémentaires par an hors menus bois. Cette croissance de la disponibilité serait destinée à satisfaire la demande de bois d’œuvre feuillus et surtout de bois pour l’industrie et l’énergie. C’est plus que ce que prévoit le plan national forêt-bois à l’horizon 2026.
L’équilibre entre l’offre et la demande doit se faire à plusieurs conditions, parmi lesquelles une dynamisation de la filière bois d’œuvre feuillu, de la filière bois dans son ensemble, avec le développement de la première transformation sur le territoire national.
Il reste, pour les auteurs, à mieux analyser l’évolution de la demande, compte tenu des marchés, des impacts économiques et sociaux, et du temps long forestier.
Ces travaux financés par l’Ademe, l’IGN et la Copacel (et disponibles en téléchargement) ont associé les acteurs de la filière et les ministères concernés au cours des différentes étapes.
Martine Chartier/Forestopic