Des travaux pilotés par ADIVbois visent à élaborer une marque collective sur les immeubles en bois. Ils se basent sur des critères tels que les volumes de bois utilisé ou la traçabilité.
Une marque collective des « immeubles à vivre en bois » est en préparation. Ce projet se construit en parallèle aux concours qui doivent aboutir à l’érection d’immeubles démonstrateurs en bois en France métropolitaine. Les travaux d’élaboration de cette marque, sous la houlette d’ADIVbois, font ressortir de premiers indicateurs, chacun décliné en trois niveaux de performance.
Pour le critère « origine et traçabilité du bois », il est envisagé d’attribuer un niveau de performance « premium » au bâtiment qui utilise 100 % de bois français par rapport au volume de bois total, un niveau « standard » à 50 % avec, entre les deux, le « medium » à 75 %. Cela vaut pour le bois en structure ou en agencement intérieur. La certification (PEFC, FSC...) ou les documents de gestion forestière durable auront à garantir la provenance du bois et son origine légale. En l’état actuel, le type d’essences n’est pas cité parmi les critères considérés.
L’utilisation du bois en structure, par exemple en lamellé-croisé (CLT) ou en lamellé-collé, est aussi mise en avant. Un axe « ambiance bois » englobe la part des surfaces intérieures couvertes de bois (sol, murs, plafonds, agencement), la modularité des éléments à base de bois (cloisons), le volume de bois présent dans l’agencement intérieur et extérieur (escaliers, mobilier…), le bois issu du réemploi ou du recyclage.
Un thème « énergie carbone / coût global » concerne la performance énergétique et les émissions de gaz à effet de serre, le stockage de carbone que permet le projet, en lien avec son coût global, sur la durée de vie du bâtiment. Il s’appuie notamment sur le nouveau label E+C- dédié au bâtiment à énergie positive et bas carbone.
C.C./Forestopic
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