La certification PEFC s’avère trop peu présente dans la construction, au goût de l’association portant ce label. Ce qui fait du bois dans le bâtiment l’un de ses axes d’action.
« Nous avons beaucoup de travail à faire dans la construction, pour engager les acteurs jusqu’au dernier maillon. »
Paul-Emmanuel Huet, directeur exécutif de PEFC France, entend ainsi faire progresser cette certification dans le bâtiment. Accompagnant des éléments de parquet ou de charpente, le logo PEFC signifie que le matériau bois provient de forêts gérées durablement, selon le référentiel en place.
Il existe bien la certification de projet, développée depuis environ 2 ans. Elle permet d’englober tout ou partie d’un ouvrage de construction dans la chaîne de contrôle et donc dans une démarche de traçabilité du bois, depuis la forêt jusqu’au produit fini. Le maître d’œuvre porte alors la demande de certification, emmenant dans son sillage les sous-traitants.
Mais, aucun bâtiment en France ne dispose encore de la certification de projet PEFC. À l’échelle globale, elle concerne un seul ouvrage, le stade des Jeux olympiques de Londres au Royaume-Uni – le parc olympique londonien des JO de 2012 est affiché comme une « première mondiale » disposant de la double certification PEFC et FSC.
Par ailleurs, la future certification CTB sur les bardages bois prévoit d’intégrer ce type de labels forestiers.
Parmi les utilisateurs de bois, PEFC France compte 41 certifications dans la construction à la fin mars 2018. Au total, quelque 2 000 certificats PEFC de chaîne de contrôle sont en vigueur, dont plus d’un millier concentrés dans une catégorie, celle des producteurs de produits à base de bois.
C. C./Forestopic
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