Les travaux démarrent en vue de faire sortir de terre une installation pouvant transformer jusqu’à 350 000 m3 de bois de peuplier par an, pour produire des placages et, à terme, du contreplaqué.
Garnica a lancé, le 28 janvier 2020, les travaux de construction de sa nouvelle unité de transformation du bois de peuplier, à Troyes (Grand Est). Le chantier démarre sous l’augure symbolique d’un peuplier, planté pour l’occasion.
Le groupe espagnol compte ainsi se doter d’une usine 4.0, implantée sur un terrain de 20 hectares. À proximité de son marché, l’installation se trouve aussi non loin de sa matière première, notamment les peupleraies de la vallée de la Seine, de la vallée de l’Aube et du nord-est de la France.
L’unité industrielle doit entrer en fonctionnement dès 2021, année marquant sa première phase de développement opérationnel, avec une quarantaine d’emplois, une ligne de déroulage du bois, puis une de séchage. Son plan de montée en puissance prévoit quelque 300 emplois directs à terme.
Garnica prépare ses recrutements et mène une réflexion sur la formation. L’entreprise a notamment noué un partenariat avec le lycée forestier professionnel de Crogny (académie de Reims).
L’investissement global, chiffré à 80 millions d’euros, reçoit des soutiens venant de l’Ademe (4,8 millions d’euros), de la région Grand Est (1 million d’euros), de l’État (720 000 euros). La contribution de l’Ademe s’inscrit dans le cadre du fonds chaleur, car le site doit procéder à de la valorisation énergétique de biomasse.
Garnica investit aussi dans le renouvellement de la ressource en peuplier. Le groupe indique avoir contribué à la charte « Merci le peuplier », à hauteur de 40 % de 1,4 million d’euros versés à des populiculteurs depuis la création de ce dispositif en 2011, pour un total de 568 600 peupliers replantés.
C. C./Forestopic