Les élections municipales sont inscrites au calendrier politique de mars 2020. Plusieurs acteurs de la forêt et du bois s’investissent pour devenir les édiles de ces collectivités de proximité. La forêt, le bois et les arbres sont-ils pour autant mis en avant dans leurs communes ? Et ailleurs ?
Le chêne offert par le président Emmanuel Macron au président Donald Trump est mort. Pouvait-il en être autrement ? À la confluence du 4 juillet et du 14 juillet 2019, fêtes nationales respectivement états-unienne et française, la Grive s’est intéressée à cet arbre qui, à l’aube de sa jeunesse, fit une apparition éphémère à la Maison Blanche ; et également au chêne dans une consultation de la Commission européenne, qui faillit passer inaperçue.
À peine le chef de l’État eût-il annoncé officiellement la reconstruction de Notre-Dame de Paris, qu’un chapelet de bienfaiteurs s’était déjà fait connaître. Dans ces « JO de la solidarité », les acteurs de la filière bois ne sont pas loin du podium. Après le green washing*, assiste-t-on à un « grume washing » ?
Comme si une journée internationale ne suffisait pas, la forêt est en moi pendant tout un mois. Et dans un mois, le bois, c’est en toit qu’il comptera. JO, CIO, CVO… Toute la filière forêt-bois est en émoi.
Le ministre de Rugy rugit et tweete présentant la pionnière et ambitieuse stratégie de lutte contre l’importation de la déforestation. Il va en effet en falloir de l’ambition car en décortiquant les lois de finances, on s’aperçoit que l’ennemi serait même à l’intérieur du système !
Didier Guillaume est ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation depuis le 16 octobre 2018. Mais plus de 3 semaines plus tard, toujours pas de conseiller bois et forestier.
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